Offrir à Dieu quelque chose qu’on lui sacrifie

Offrande rituelle à Dieu caractérisée par la destruction ou l’abandon volontaire de ce qui est offert.

 

Avec le Christ, les sacrifices rituels de l’Ancien Testament ne sont plus nécessaires : Dieu n’accepte plus désormais qu’un seul et unique sacrifice, celui de son Fils qui, sur la Croix, offre sa vie à son Père  pour sauver les âmes.

Ce sacrifice, accompli une fois pour toutes, est rendu présent et renouvelé chaque fois que l’on célèbre l’Eucharistie.

Lors de son repas d’adieu, appelé la Cène, la référence au sacrifice de l’agneau pascal démontre clairement le caractère sacrificiel de la mort du Christ, qui consacre l’Alliance définitive et assure la rédemption des âmes

 

L’expression « faire un sacrifice » pour Dieu évoque un renoncement, une privation volontaire, ou une offrande de soi à Dieu, faite par amour, en union spirituelle avec l’unique Sacrifice du Christ.

Pour aller plus loin

Dans l’Ancien Testament, un sacrifice est l’offrande d’une victime dans le but :

soit d’honorer la toute-puissance de Dieu (holocauste)

soit, parce que l’homme se sait pécheur, d’apaiser la justice divine, obtenir son pardon, se rendre Dieu propice, favorable (sacrifice pour les péchés)

soit pour exprimer son désir de retrouver avec lui une relation d’amitié dont il a besoin et dont il ne peut se passer (sacrifice pacifique)